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Turgeon commente

28 mars 2007

Tu ne t'es pas dégonflé

Et bien je te félicite surprenant. Tu as tenu bon et tu m'as surpris tel que je te l'ai demandé. As-tu passé une belle soirée d'élection l'autre soir? Y avait ta femme avec toi, non ton mari et tes enfants, un frère, un voisin, des amis. Non c'était ton cousin qui était venu écouter les résultats avec toi. Soit, tu as sûrement passé une belle soirée non?

Ah, tu avais même ton lap top sur les genoux et suivait en direct les résultats sur le Net! Et bien bravo mon surprenant, tu deviens progressiste en plus de devenir de plus en plus autonomiste. Le sais-tu ce que ça veut dire maintenant? "Genre progressé, allé de l'avant" - non triple idiot je te parle de l'autre affaire, être autonomiste! Le sais-tu maintenant ce que ça veut dire? Non? Et puis tu t'en fou! Puis-je te demander pourquoi si je puis? car tu ne pourras pas être autonomiste en même temps que souverainiste et fédéraliste! Si! Et bien là tu me perds. Tu ne me dis pas que cette fois-ci tu as voté pour la "saveur du jour" - je ne te croirais pas car tu étais prêt toi-même à enterrer Dumont pas plus tard qu'en novembre dernier. Y'aura fallu qu'il touche une de tes cordes sensibles pour que tu t'en accommodes n'est-ce pas? Bon tu as voté de cette manière pour protester contre le dernier mandat des libéraux? Mais alors si tu es souverainiste, pourquoi ne pas avoir voté pour le PQ? Tu es dur à suivre mon surprenant?

Donc tu ne sais pas trop ce qu’être autonomiste veut dire, mais tu es persuadé que ce sera défini dans un futur prochain et tu t’en accommodes. Ah il y a aussi le fait que d’être souverainiste et fédéraliste tu en avais déjeuné, diner et souper. Je commence à mieux te suivre surprenant. En quelque sorte « tu t’es envoyé au parlement » afin de « défendre tes intérêts ». T’as rien à perdre et tu as bien raison surtout, surtout que tu as soigneusement placé tes pièces sur l’échiquier et que tu te retrouves avec deux fous, utilisons plutôt ici le terme cavalier, donc avec deux cavaliers bleus afin de surveiller le roi rouge frisé.

Tu as franchis une belle étape surprenant. Je te félicite. Maintenant à toi de rester impliqué ou à tout le moins intéressé à la partie – qui s’annonce palpitante – qui débute. Analyse tes choix surprenant. Remus tes idées et fait en part à tes proches. Car ton vote de lundi, s’il était important pour le parti pour lequel tu as voté, le sera encore plus lorsque le roi rouge tombera dans la prochaine année et demie. Lors du prochain scrutin ton vote comptera encore plus que cette fois-ci, peu importe à qui tu le donneras.

Je te laisse sur quelques reliques de la campagne dans Iberville. 100_0003

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28 mars 2007

Tombé au champs d'honneur

Il y a de ces soldats qui sont toujours plus impliqués dans une guerre que d'autres. Il y a de ces soldats qui prennent toujours plus à cœur la cause que d'autres. Il y a de ces soldats qui n'hésitent jamais à courir en terrain miné plus que d'autres. Il y a aussi parfois parmi ces soldats certains qui tombent au champ d'honneur. Ne reste plus qu'à les rapatrier avec une couverture-drapeau...

Il y a aussi des civils. Il y a des civils qui un jour réalisent que toutes les guerres ne peuvent être gagnées, que toutes les guerres ne valent pas nécessairement pas la peine d'être combattues. L'obus m'a explosée en plein visage et j'en suis.

Votre indulgence sera appréciée au cours des prochaines semaines. Turgeon est tombé au champs d'honneur.

23 mars 2007

Le surprenant

Je vous avertie d’entré de jeu, ce texte traite de politique et des élections provinciales Québécoises. Vous pensez surement qu’avec un titre comme le surprenant, que je ferai allusion à Mario Dumont…et bien non, vous me décevez d’ailleurs, je fais allusion à vous! Oui vous, mais je vous tutoie donc je vous dis tu : d’où « le surprenant », vous me suivez?

Bon, il faut que je vous explique tout! Le québécois historiquement est un vrai chien qui aboie mais qui ne mords jamais au niveau politique. En campagne électoral, le québécois moyen se fait aller les mâchoires à qui veut l’entendre que cette fois-ci, le gouvernement va payer pour ses actions et inactions…et à une semaine des élections, BOUM, les sondages commencent à faire sortir le québécois de son sac et….bref le québécois décide de ne point bouger. Se vautrant dans son confort d’électeur frustré. «Bien ils sont pas si mal dans le fond, ils ont fait de bien belles choses au cours des quatre dernières années » dit-il. Et le jour des élections venu, aucun changement! Le québécois se conforte dans son misérabilisme pour mieux se plaindre encore pendant les quatre années subséquentes. Je vous suspecte même d’aimer jouer ce jeu!

Et bien quelle surprise cette année! À seulement quelques jours du vote, le québécois tiens bon. Les sondages démontrent toujours une lutte à trois, avec un semblant de reflet d’avantage pour les Libéraux. Bon, j’avoue, le québécois me surprend!

Le jour des élections est historiquement le jour du vrai sondage. Je te pari québécois qu’encore une fois cette année tu ne me surprendras pas, que tu reviendra à tes belles habitudes et que tu éliras encore un putain de gouvernement majoritaire après avoir jappé pendant les quatre dernières années.

Il est encore temps de demander à ton voisin de te mettre le pied au cul pour te réveiller! Nous sommes à quatre jours du vote.

Élie qui tu veux mon québécois, personnellement je n’en ai rien à cirer. Mais pour une fois, fait donc un petit effort pour sortir de ton labyrinthe habituel et faire en sorte que le mal soit un peu moins moche. Me semble, trois ou quatre députés moribonds élus, ça n’enlèverait rien aux partis traditionnels?

Allons, un petit effort, fais-moi plaisir et surprend moi! Mais mes espoirs ne sont pas trop élevés. Je sais que le surprenant des dernières semaines reviendra vite au naturel lundi prochain.

19 mars 2007

19 mars 2002

Il y a quatre années aujourd'hui, débutait l'absurdité que fût la guerre en Irak. Je dis guerre afin de rester poli, car en réalité ce fût et c'est toujours une invasion injustifiée.

Les forces de la coalition ont décidé d'y aller à l'encontre d'une résolution de l'ONU, afin de libérer les irakiens de la dictature.

Je me souviens, au jour un de cette invasion j'ai mentionné à une ancienne collègue de travail (que nous appellerons Lise) que je prédisais une très longue guerre qui ferait au delà de trente milles morts. Elle m'a évidemment pris pour un connard fini et fût très fière 6 semaines plus tard de me dire que "la guerre était terminée". À l'époque je me souviens lui avoir mentionné que ce qu'elle considérait comme la fin de la guerre n'était en réalité que le commencement de la vraie guerre. La civil.

Quatre ans plus tard nous en sommes à plus de trois milles soldats provenant de la coalition des pays ayant envahi l'Irak et plus de soixante milles Irakiens civils morts depuis le début de la guerre. La vaste majorité des irakiens et des soldats sont morts après la "fin de la guerre"...

Je suis désolé d'avoir eu tort Lise. Tu avais raison la "guerre" n'a pas causée le nombre de mort que j'avais prévus. Elle en a causée deux fois plus.

Il y a quatre années aujourd'hui, débutait l'absurdité que fût et qu'est toujours la guerre en Irak. Les irakiens sont-ils plus libres et plus en sécurité qu'au premier jour de la guerre? Au delà de soixante milles d'entres eux le sont maintenant!

11 mars 2007

La leçon d'économie...

J’ai suivi mon premier cours d’économie lorsque j’ai eu seize ans, en secondaire 5. À cette époque, tout ce que je connaissais de l’économie – sans toutefois rien n’y comprendre – était que le dollar canadien valait moins que le dollar américain, même dans notre propre pays. Bien que mon école se trouve à la ville, mon professeur était natif et habitait toujours mon village, un petit coin perdu aux pieds des Appalaches, dans le comté d’Halifax. Il est depuis devenu maire du village pour deux mandats consécutifs avant de tirer sa révérence cette année au dire de mon père, qui jusqu’à tout récemment a été son secrétaire municipal. L’image et l’opinion que j’avais de lui étaient bien entendu motivées par ce que j’entendais sur lui par les gens du village. Mes parents étaient propriétaires de l’épicerie - magasin général et le commerce était le point de rencontre matinal des commères de toute la municipalité. Mon professeur était catalogué comme « vieux garçon » et nul ne pouvait en dire plus sur lui. Aujourd’hui, ce type d’individu serait assurément étiqueté d’homosexuel ou de vendeur de drogue de par une façon de vivre si hermétique et reclus. Bien que sa maison faisait partie du village, une magnifique demeure en bois construite un peu à l’écart sur une colline et étant entourée de magnifiques érables matures,  nous devions y accéder en traversant un petit pont de bois plus suspendu que rustique. Ce pont utilisait de simple chaines comme garde fous. Il a été restauré au fil du temps. L’emplacement de sa demeure explique possiblement pourquoi les gens du village n’ait pas su et pu tenir plus de potins sur mon professeur. Qu’à cela ne tienne, j’ai débuté mon cours d’économie avec bien plus à découvrir que la loi de l’offre et de la demande...

Le cour avait une durée d’une heure trente par semaine. Bien peu vous direz si le but est de devenir économiste. Je n’avais nullement ces aspirations à cet âge. Différentes activités, ateliers et histoires égaillaient le cours et mon professeur était un acteur – littéralement – important du succès et du dynamisme du cours. J’ai appris à découvrir l’entrain, la joie de transmettre ses connaissances, la bonne humeur et le sens de l’humour de l’individu. Je n’ai d’ailleurs été nullement surpris d’apprendre qu’une de mes amies – de quelques dizaines d’années sa cadette - s’était éprise de lui au cours de l’année scolaire. Il avait une personnalité magnétique et attachante. Même mes parents étaient « très surpris » d’entendre mes commentaires à son égard lors des repas du soir, probablement aveuglés qu’ils étaient par les commentaires entendus des commères du village matin après matin. Une de mes activités préférées durant le cours était lorsque chacun des élèves se voyait distribuer un journal « la Presse ». La règle était simple et claire : « lisez la section du journal qu’il vous plait, lisez les sports, lisez l’actualité, lisez l’horoscope, lisez les Arts et Spectacles (possiblement appelées autrement à l’époque), lisez les rubriques nécrologiques si ça vous plait, mais gardez-vous du temps pour lire minimalement un article du cahier économique ». J’avoue que certaines journées, j’étais tellement obnubilé par les résultats de mon équipe de Hockey préférée que j’oubliais de respecter la règle. Il est vrai que les Nordiques offraient un spectacle et des émotions fortes à cette époque. Lire « La Presse » me permettait enfin d’avoir une vision de l’internationale. Ça me changeait de la feuille de choux locale que je feuilletais une fois semaine, tous les mardis.

Un jour, mon professeur a divisé la salle de classe en six sous groupes pour ce qu’il a qualifié d’exercice de survie. Il a mis Trois pairs de ciseaux, trois bâtons de colle, trois ou quatre feuilles de papier construction de différentes couleurs, deux listes de tâches à accomplir et une seule liste d’instructions et règlements. Le but, si je me souviens bien, était d’effectuer dans un temps limite de 20 minutes, l’entièreté des tâches mentionnées selon les règles prescrites. Avec si peu de temps, si peu de ressources matérielles et beaucoup de ressources humaines, tous étaient convaincus que seul l’équipe avec le plus de leadership, la meilleure structure organisationnelle et la capacité à mettre la main sur les outils de travail, pourrait survivre à l’exercice. Chaque équipe devait fabriquer logement, nourriture et vêtements pour assurer sa survie. Les pièces soigneusement découpées devaient être collées sur des cartons identifiés aux différentes catégories, selon les règles rigides de la seule liste d’instruction. Comme chaque équipe souhaitait gagner, chacun des groupes s’est approprié rapidement les différents outils de travail le moment de l’annonce du début de l’exercice, via le son d’une clochette, s’est fait entendre. Il va sans dire que les équipes pourvues de garçons robustes se sont emparées des meilleurs outils rapidement.

Le jeu s’est précipitamment retrouvé dans une impasse lorsque l’équipe qui avait pris possession de la liste d’instructions et règlements, prenait bien son temps pour assimiler correctement les menus détails de l’exercice. Aussi, il va sans dire que cette équipe, dont je ne faisais pas partie, avait volontairement décidé de ralentir le rythme afin de faire perdre un temps précieux aux autres équipes. Après tout, elle avait été la première à mettre la main sur l’item, et quel meilleur moyen pour prendre un avantage compétitif sur les autres? Après la lecture du document, l’équipe en tête devait maintenant découper ses logements, nourritures et vêtements des différents cartons de couleurs et les coller aux bons endroits. Mais voilà, dans le brouhaha du début d’exercice, cette équipe avait pu prendre possession de la liste d’instructions et règlements, un tube de colle et deux ou trois cartons de couleurs. Mais pas de ciseau! Tous crurent donc pouvoir faire payer l’arrogance des meneurs en restant bien assis sur les ciseaux tant convoités. Après tout, les autres équipes aussi étaient dans la course!

Après dix minutes de jeu, voyant qu’aucune équipe ne terminerait l’exercice à temps, le professeur est intervenu en mentionnant que manifestement, notre approche ne fonctionnait pas et nous incitait à réviser notre façon de faire. Il était encore temps pour toutes les équipes de compléter l’exercice tel que prescrit. Mais encore fallait-il changer notre comportement. Bien entendu, nul n’en fût fait! Au mieux, certaines équipes ayant des « amis » chez l’ennemi ont assouplis leur réserve afin de simplifier l’accès aux outils de travail pour ces équipes. Toutefois, l’exercice s’est terminé sans qu’aucune équipe n’ait réussi à compléter l’entièreté des tâches. Le professeur affichait alors un sourire de désespoir. Il nous a admis qu’année après année, malgré que certains de ses étudiants étaient à ses dire de vrais petits génies, malgré que certains de ces petits génies eurent partager la même équipe à certaines occasions, aucune équipe n’a jamais réussi à compléter le jeu à temps selon les règles prescrites. Nous avions le sentiment de nous être fait jouer par le professeur. Ce qui n’en était rien je le réalise bien.

Après une brève accalmie dans nos émotions d’après exercice, l’enseignant nous a expliqué le jeu, tel qu’il aurait dû être joué. D’abords il nous a relu les instructions et règlements à voix haute : « Le but du jeu est de S-U-R-V-I-V-R-E », à aucun endroit dans le document ne faisait-on mention de « gagner », « Prix » ou même « d’équipe ». Le seul but de l’exercice était de SURVIVRE. Le document mentionnait que « les groupes doivent effectuer »…jamais le document ne faisait-il mention de l’aspect « C-O-M-P-É-T-I-T-I-O-N ». Du haut de nos seize  ans, nous venions de subir tout un revers. Le professeur nous a expliqué qu’avec un minimum de leadership et d’organisation, l’exercice aurait pu se compléter et se clore en cinq petites minutes. Surprenant direz-vous, nous étions mystifiés. Simplement, l’enseignant nous a expliqué qu’en s’unifiant, en travaillant ensemble au lieu de travailler l’un contre l’autre, nous aurions pu facilement survivre. Une équipe en charge de lire les instructions et règlements à voix haute, une autre en charge de découper les logements pour tous. Une autre équipe pour les vêtements, puis une autre pour la nourriture. De cette manière, en travaillant ensemble, nous aurions tous survécu!

Je me suis souvenu de cet exercice d’une façon plutôt banale. Comme à chaque fois que l’on se souviens d’un anecdote de son passé. Malgré tout je ne peux m’empêcher de relier cet évènement de mon passé à la situation économique mondial, rien de moins. Au moment de débuter la « partie de la vie », au moment ou l’économie moderne s’est forgée, après les deux grandes guerres, certains pays ne se sont-ils pas appropriés les « règlements, ciseaux, bâton de colle et cartons » par comportement brusque et grotesque? Depuis, l’économie de ces pays, une infime partie doit-on le mentionner, s’est développé et épanoui de manière magistrale. Ces pays restent assis sur les « règlements et autres outils » au détriment de la majorité mondiale. Les pays meneurs dans le jeu, devenu depuis meneur du jeu, sont tellement en avance qu’on dirait assister à une partie inégale. Pour reprendre l’anthologie de mon exemple scolaire, c’est comme si un sous groupe d’étudiants avait décidés de découper leurs logements, vêtements et denrées à même leurs mains. Pendant que les leaders dominent « en respectant les règles du jeu », les autres tentent tant bien que mal de survivre avec le peu de moyen à leur disposition.

Et si une des équipes en avance décidait de porter assistance aux équipes tirant de la patte? Et si un pays (ou regroupement de pays) décidait d’aider les pays défavorisés?  En me transposant dans une des équipes leader du jeu, je me verrais très bien exiger des redevances en retour : « Nous vous prêtons les règles du jeu et une pair de ciseau, mais en échanges nous vous prenons une unité de logement et deux unités de denrées ».  Les pays meneurs du jeu ne font-ils pas de même sur le tableau mondial? De qui les pays défavorisés obtiennent-ils le plus d’aide en ressources matérielles et humaines? Des pays qui mènent le jeu. Selon les règles désormais établis par les meneurs du jeu. Lors de catastrophes naturelles, quels sont les pays qui versent le plus d’aide humanitaire et matérielle aux pays dévastés? Bien évidemment les pays désirant le plus obtenir, en échange de généreuses contributions, les contrats de reconstruction des infrastructures. On nage en plein dans le « rien ne se créer rien ne se perd », « je te donne de l’argent que tu me rendras prochainement à grands frais ». Les contributions versées par les pays riches envers les pays défavorisés ne sont-elles pas en fait des honoraires de publicités déguisés? Il y a aussi les meneurs du jeu qui, de manière beaucoup plus subtile, font croire ne rien demander en échange mais qui « offre généreusement » de participer à l’administration du pays, en plaçant des « dirigeants temporaires » afin d’accélérer le processus de démocratisation. Et lorsque la « démocratie » sera établie, si jamais elle l’est, à qui bénéficiera-t-elle le plus sur le plan financier?

Je crois qu’un jour pas si lointain, les pays défavorisés devront se donner la main et décider de ne plus participer au jeu selon les règles en vigueur. Trois ou quatre équipes sur six auraient pu s’unir afin de contrer l’action des équipes les empêchant de s’organiser correctement, dans l’exemple de mon cours d’économie. Le changement des règles passera inévitablement par l’action conjointe et unifiée des pays défavorisés. Reste à voir ce que les leaders useront comme stratagèmes pour essayer de les contrer. Des sanctions économiques? La preuve est faite qu’un pays peut « vivre longtemps» même sous les sanctions. Pensons à Cuba et l’Irak pour ne citer que deux exemples. Un boycott sur les exportations? Les pays meneurs prendront-ils le risque d’affecter leurs propres économies? La guerre? Scénario possible et plutôt réaliste. Surtout si l’on considère que les meneurs ont les moyens de la débuter et les pays défavorisés aucun moyen de l’empêcher. Les meneurs pourront par la suite aisément frapper à la porte de ces pays encore plus dévastés pour dire «  mes amis, laissez-nous vous aider à vous reconstruire »…

Où est ce  « professeur excentrique et rassembleur », cet homme ou femme politique qui pourra sonner la cloche des leaders mondial et réussir à « leur faire comprendre l’essentiel des règles du jeu »?

Le jour ou j’ai débuté mon premier cours d’économie, j’étais naïf et bien loin de me douter que l’exercice à laquelle mon professeur allait nous exposer quelques mois plus tard,  allait vingt ans après me faire réaliser que la vraie partie nous surprend souvent plus que les jeux de rôles. En classe, on peut au moins avoir l’assurance que le professeur ne changera pas les règles du jeu en cours de route!

Merci Réjean. (texte écrit par Turgeon en novembre 2005)

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7 mars 2007

Dear Auckland, hope you got the letter in...

Un de mes nombreux lecteurs m'a récemment écrit d'Auckland, Nouvelle Zélande. C'est encore la preuve que les conneries que je mets en mots voyagent plus que moi...

Ce lecteur aura bien sûr un érection gros comme ça lorsqu'il lira que présentemnt au Québec, bien que nous sommes au début mars et à 2 semaines du printemps, nous soyons frappés par une vague record de froid. Oui, y fait frette. De moins 38 aujourd'hui avec le refroidissement éolien, nous serons à plus 12 samedi qui vient. Une différence de près de 40 degrés dans la même semaine.

Le sourire en coin de ce lecteur est bien réel. J'imagine même ce joyeux français (et oui un français, personne n'est parfait) me faire parvenir sa photo dans son prochain Email avec le dit sourire. "Hey oh, écoeure pas trop le mec hein! T'as quand même le teint bien blanc sur tes dernières photos à la plage pour quelqu'un qui vit au dessus des 30 degrés quotidiennement"!

Salutations les copains ! Soyez prudent et profitez-en!

Mais faite pas trop chier quand même!

22 février 2007

Les élus de mon coeur...

Les Québécois devront se présenter aux urnes le 26 mars prochain. La campagne a officiellement été lancée hier par notre premier minus. La rumeur veut que Charest ait rencontré la Lieutenant Gouverneur dans un chic restaurant de Québec pour dissoudre le parlement. Nous apprendrons sûrement plus tard que 3 factures de 3 restaurants différents ont été payées par les fonds publics pour cet évènement...

Que nous réserve la campagne. Je vous épargne l'attente des 30 prochains jours, voici en somme quels seront les résultats:

Libéraux: environ 71 sièges (car le budget présenté par les conservateurs fédéraux donnera un dernier coup de pouce à Charest et à sa campagne terne et sans saveur)

Parti Québécois: environ 50 sièges - ce qui sonnera le glas pour M. Boisclair

ADQ: Ce qui laisse environ le même nombre de sièges pour l'ADQ. À vrai dire non, un de moins car si la tendance se maintien, Dumont ne sera pas élu car le maire de Rivière-du-Loup lui bottera les fesses hors du parlement. Vous comprenez maintenant d'où vient l'unité des 71 sièges prédits pour Charest.

Les autres partis? ne me faite pas rire. Nous sommes trop couillons pour élir un vert au parlement!

Une chose est sûre: Vous n'avez rien compris et vous passerez les 4 prochaines année à vous plaindre du gouvernement pour lequel vous avez voté, car aucun projet de société ne ressortira de la présente campagne. Ce sera encore une fois une guerre d'image, de mots, de chiffres, de promesses (non tenues) et d'insignifiances.

Il y a 4 ans, l'équipe de Charest se disait prête. Maintenant, êtes-vous prêt à reconduire ces insignifiants au pouvoir? 4-3-2-1 Votez!

17 février 2007

Travaille this!

"Je n'ai jamais ressenti de culpabilité. je juge que je suis un modèle plus intéressant pour mes enfants en menant une carrière, parce que c'est ce qui me rend heureuse", "Quand on est libres le jeudi soir, on est portés à travailler plus longtemps au bureau qu'à aller au restaurant ensemble", dans la dernière édition du magazine Affaires Plus, un reportage sur des couples ambitieux qui parlent de leurs conciliations "travail-famille".

À la lecture de l'article, je me suis senti paresseux. Est-ce que le succès et le bonheur passent seulement par "une carrière"?

Pour le bonheur, je crois que c'est réglé, ma fille me comble et ses sourires sont ma respiration.

Pour le travail, bien ces gens sont assurément plus ambitieux que moi. Plus organisé aussi. Possiblement cent milles fois plus riches que moi. Mais, l'article ne mentionne qu'eux! Et leurs enfants bordel, avec qui passent-ils leurs jeudis soir? Et pendent que vous êtes heureuse au travail madame chose, votre enfant passe-t-il ses jeudis à polir son bonheur avec la bonne?

Continuez vous êtes sur la bonne route. Un jour, votre enfant viendra vous demandez une avance sur son héritage afin de financer sa thérapie...

11 février 2007

Ligne de parti

En réponse à un commentaire reçu sur mon article sur Bernard Drainville...

Un de mes nombreux lecteurs (un minimum de deux peut être considéré nombreux) me fait part qu'il est plus ou moins d'accord avec moi tant à la capacité à un individu de faire changer la ligne du parti...ce lecteur avance des exemples historiques comme Lévesque, Trudeau, Roosevelt et Churchill...WOW les grosses comparaisons! Y a-t-il ici au Québec un candidat de ce calibre? Et est-ce Bernard Drainville lui même?

Si oui, que M. Boisclair cède sa place dès maintenant à cet homme qui fera avancer la cause du Québec et de notre société...en toute objectivité et avec une éthique à toutes épreuves!

Je rigole il va s'en dire...ne venez pas pelleter votre neige dans mon entrée...(car certains lecteurs sont superbement équipé apparemment!)

11 février 2007

Un dimanche à Kigali - la critique d'une fiction?

"De la beauté, tant de beauté...pourquoi tant de haine" Voici la trame de fond du film Un dimanche à Kigali - basé sur le roman de Gil Courtemanche publié en 2000.

J'ai lu ce roman, et d'autres écrits sur le génocide du Rwanda. Le film est assez fidèle au livre...trop même peut être...j'ai visionné ce film comme on reçoit un poing sur la gueule. J'ai ressenti un malaise tout au long du film, possiblement parce-que bien rendu par le cinéaste.

Je réalise avec effroi que notre monde n'avait rien apprit en 2004 p/r aux évènements passés (Génocides en Yougoslavie, en Irak, l'holocauste pour ne mentionner que quelques-uns des massacres du vingtième siècle) et que nous continuons à fermer les yeux face à des situations déplorables encore aujourd'hui. Le Darfour, vous avez entendu parler du Darfour? Le malaise, tout comme au début des années 90 en Yougoslavie et au Rwanda, c'est qu'il n'y a en ces endroits aucunes ressources à protéger. La communauté internationale vous savez ce qu'elle envoie comme signal? "Qu'ils crèvent ces négros et musulmans nous n’avons pas que ça à faire, on est trop occupé à faire fructifier nos actions et à trouver de nouvelles façons écologiques d'extraire le pétrole des sables bitumineux afin de mieux polluer la planète avec nos VUS par la suite"!

La communauté internationale mes amis c'est d'abords et avant tout vous et moi!

Un jour par si lointain, nous pourrons lire des livres et visionner des films sur les évènements du Darfour et pourront encore tous en cœur dire "De la beauté, tant de beauté...pourquoi tant de haine"...

Je me sens mal tout d'un coup. Je me souviens que la lumière de l'avertisseur d'essence est allumée dans mon VUS...

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